Les victimes de séquelles psychologiques ont longtemps été très mal indemnisées.
On avait l’impression qu’il n’était pas entendable que ce genre de séquelles puissent justifier des indemnisations trop importantes.
Comme s’il fallait toujours les limiter.
Comme s’il devait y avoir une échelle de valeur entre les séquelles physiques et les séquelles psychologiques.
Pourtant, on le sait.
Contrairement aux idées reçues, les séquelles physiques n’ont pas l’apanage des conséquences gravissimes et des perturbations majeures de la vie des victimes.
Bien au contraire !
Les handicaps psychologiques sont parfois les pires. Il faut en indemniser toutes les conséquences pour éviter que les victimes ne se retrouvent dans des situations intolérables !
Bien heureusement, à force de persévérance des avocats de victimes et à l’aune malheureux des attentats, les choses évoluent dans le bon sens.
Les séquelles psychologiques sont de mieux en mieux indemnisés. Leurs conséquences de mieux en mieux prises en considération.
Le combat est néanmoins loin d’être gagné.
Sans rien lâcher, notre cabinet arrive néanmoins à obtenir des indemnisations justes et légitimes pour nos victimes de séquelles psychologiques.
Dans l’un de nos dossiers notamment, la victime d’une agression avait développé une impossibilité à être seule en dehors de chez elle la nuit.
Elle avait ainsi organisé son emploi du temps afin d’être tous les soirs chez elle, fermée à double tour, au moment où la nuit tomberait.
En expertise, nous avions plaider en faveur d’une aide tierce personne le soir pour lui permettre :
- de reprendre une vie sociale
- d’être plus flexible sur son organisation.
Cette aide avait été refusée par l’expert mais notre argumentation a finalement été validée par les magistrats.
Il s’agit d’une excellente nouvelle pour cette victime à qui le Fonds de garantie proposait la somme de 22 000 € et qui a finalement obtenue près de 200 000 € !
Victime d’un accident ou d’une agression, n’hésitez pas à nous contacter afin de connaitre vos droits.